Hermas Miron
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Notre ancêtre, HERMAS MIRON

(source:  Cécile & Claude Goulet, 1999)

 

Notre ancêtre, Joseph Hermas Miron, est né à Verner, Ontario, le 6 avril, 1903.  Fils aîné d’Edmond Miron et Lumina Lepage, il a passé sa jeunesse sur la ferme paternelle dans le canton de Kirkpatrick (entre Verner et Warren) avec son frère (Hermas) et ses six sœurs (Alma, Anna, Rosa, Dina, Léa et Oriette).  Contrairement à ses compatriotes de Verner, il s’exprimait admirablement bien dans la langue de Shakespeare.  Pas étonnant, il avait fait ses études primaires en anglais à l’école publique du rang.

 

A l’âge de 27 ans, le 5 mai 1930, il épousait Anna Aglaé Dauphinais, une jeune fille de Lavigne qui avait perdu sa mère pendant qu’elle était encore jeune.   Hermas et Anna ont vécu un bout de temps avec les parents d’Hermas à Verner puis, lorsque le jeune couple s’est établi sur une ferme de l’autre côté de la rivière près de la frontière Verner-Warren.  La jeune famille et les enfants grandissaient à vue d’œil, aimés et satisfaits de leur sort.

 

Vers la fin des années ’30, Hermas acquiert la ferme paternelle à Kirkpatrick près de la rivière Veuve.  Bonheur de courte durée car à l’automne 1941, après une très courte maladie, son épouse Anna meurt, laissant Hermas dans le deuil avec sept jeunes enfants.  Son frère Walbert achète la ferme et Hermas déménage sa famille au village de Verner.  Il passe l’hiver dans un chantier, comme forgeron, tandis que sa jeune sœur Oriette s’occupe des petits.  Elle se marie à l’automne 1942 et les enfants d’Hermas sont placés temporairement dans différents foyers d’accueil avec des parents et des amis. Le cœur brisé de chagrin, Hermas se retrouve sous terre lui aussi, dans une mine à Sudbury.

 

Le 17 avril, 1944, Hermas épouse Laurianne Venne et la famille est de nouveau réunie sous un même toit.  Une nouvelle mère pour les enfants d’Hermas.  Deux ans plus tard, une sixième fille naît de ce second mariage au grand plaisir des parents et des autres enfants.

 

Pourvoyeur consciencieux, Hermas se trouve du travail dans différents domaines ; sur une ferme, comme forgeron du village et enfin, il décroche un emploi permanent avec la voirie (MTO) à l’entretien des routes avec la niveleuse l’été et la charrue à neige l’hiver, poste qu’il a détenu jusqu’à sa mort.

 

Hermas était un homme bien considéré dans son coin de pays.  Son entregent, sa bonne humeur et son sens de l’humour lui ont mérité beaucoup d’admiration et de nombreux amis.  Violoneux reconnu dans la localité et toujours apprécié, il était recherché pour les soirées sociales et même pour le défilé annuel de la St-Jean.  Et que dire de son répertoire de chansons à répondre que même le Père Lemieux a apprécié au point d’emprunter plusieurs chansons !  Grâce à ses talents musicaux, les enfants d’Hermas ont passé de nombreuses années à se dandiner pendant que leur père jouait des « jigues » sur son violon, tout en tapant du pied, naturellement !

 

En 1949, Hermas achète une maison au 13, rue Dubeau à Verner  C’est d’ailleurs celle que la famille considère encore aujourd’hui comme la vraie maison paternelle de la famille Hermas.

 

Pour Hermas, l’éducation était très importante et, avec son encouragement, chaque enfant a pu compléter les études requises pour mettre les chances de son côté sur le plan de la carrière et de son emploi.

 

Le 14 mars 1958, après une semaine sur un lit d’hôpital, Hermas est décédé à l’Institut de cardiologie de Montréal.  Après sa mort, c'est Laurianne qui a pris la relève et assumé la responsabilité de garder la famille d'Hermas unie comme pendant son vivant. 

 

Au début de l’année 2005, la descendance de la famille Hermas Miron comprend une progéniture de huit enfants, tous survivants sauf Clément, mariés entre 39 et 49 ans chacun.  Ces unions ont donné au total vingt-quatre (24) petits-enfants et trente-sept (37) arrières petits-enfants.

 

 

Autres resources - Hermas Miron

 

  • Certificat de confirmation - 22 juin 1915 - Paroisse St. Thomas, Warren, Ontario
  • Permis d'armes à feu - 8 septembre 1940 (2 fusils enregistrés: une carabine .22 allemande, et un fusil d'origine estonienne)
  • Bande sonore - Hermas Miron, 1948:  "J'aime la douzaine" (requiert Windows Player, RealPlayer ou Quicktime); Hermas Miron à l'âge de 45 ans, 1948, compilation "Ce qu'ils m'ont chanté", Collection Germain Lemieux s.j., Centre franco-ontario de folklore
  • Certificat de décès (14 mars 1958) émis par le Père Racette, 20 mars 1958
  • Nécrologie - Hermas Miron - parue dans le North Bay Nugget le 21 mars 1958

 

 
 
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